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Astérix et Obélix en exposition à la BNF par Toutatis !

Astérix et Obélix, nos deux irréductibles Gaulois, ont droit à une grande exposition à la Bibliothèque Nationale de France à Paris, du 16 octobre 2013 au 19 janvier 2014.

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En mars 2011, Albert Uderzo avait offert à la BNF les originaux de 3 albums d’Astérix : Astérix le Gaulois (1959), La Serpe d’or (1960) et Astérix chez les Belges (1977) dont René Goscinny ne vit jamais la publication.

Ces 120 planches originales sont allé rejoindre le fonds des manuscrits précieux de la bibliothèque et cette exposition est l’occasion de retracer l’histoire d’un des plus grands succès de la bande dessinée mondiale.

Imaginez donc : 35 albums, traduits dans 111 langues et dialectes, et vendus à plus de 350 millions d’exemplaires à travers le monde et ce, depuis plus de 50 ans !

L’exposition en 3 parties, retrace les premières années des deux auteurs et leur rencontre en 1951, puis la naissance d’Astérix au sein du journal Pilote, et enfin le succès national et international, les différentes adaptations cinématographiques et tous les dérivés que l’on connait (pub, jeux et jouets, parc d’attractions…)

En savoir plus sur l’exposition à la BnF.

Et si vous n’avez pas la chance de pouvoir y aller, je vous invite à regarder ce documentaire de 2004 intitulé « Les Secrets d’Astérix par Goscinny & Uderzo »

Alberto Breccia, 20 ans après : entretien avec Thierry Groensteen

Dans le cadre du 20ème anniversaire de la mort d’Alberto Breccia, j’ai interviewé des personnes qui ont admiré son travail. Thierry Groensteen en fait partie.

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Historien et théoricien de la bande dessinée, Thierry Groensteen a monté deux expositions à Angoulême sur le travail de Breccia (à la galerie MR et dans les galeries du CNBDI) Et c’est à cette occasion qu’il a eu l’opportunité de le faire venir pour un workshop d’une semaine à l’École régionale des Beaux-Arts.

Voici la retranscription de notre entretien.

Alberto Breccia, 20 ans après : entretien avec Lucas Nine

Dans le cadre du 20ème anniversaire de la mort d’Alberto Breccia, j’ai interviewé des auteurs de bande-dessinée, des personnes qui l’ont connu ou qui ont admiré son travail. Lucas Nine en fait partie.

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Après le père, voici le fils ! Bien que d’une autre génération, Lucas Nine a lui aussi été influencé par « El Viejo » et il nous explique tout dans cet entretien (La traduction française ne va pas tarder).

Alberto Breccia, 20 ans après : entretien avec Carlos Nine

Dans le cadre du 20ème anniversaire de la mort d’Alberto Breccia, j’ai interviewé des auteurs de bande-dessinée, des personnes qui l’ont connu ou qui ont admiré son travail. Carlos Nine en fait partie.

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Auteur Argentin et touche-à-tout (dessin animé, illustration, peinture, sculpture, arts plastiques…) Carlos Nine a connu Alberto Breccia et il m’a fait l’honneur et le plaisir de répondre à quelques questions.

Alberto Breccia, 20 ans après : entretien avec Juan Sáenz Valiente

Comme je vous l’avais annoncé précédemment, dans le cadre du 20ème anniversaire de la mort d’Alberto Breccia, j’ai interviewé des auteurs de bande-dessinée, des personnes qui l’ont connu ou qui ont admiré son travail. Juan Sáenz Valiente en fait partie.

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Juan Sáenz Valiente, auteur de « Mémoires d’une vermine » (2005, Albin Michel), « L’hypnotiseur » (2010, Casterman) et plus récemment « Norton Gutierrez et le collier d’Emma Tzampak » (2013, Bang Ediciones) a répondu à quelques questions à propos de « El viejo ».

La Cité de la BD publie un dossier sur Alberto Breccia

Je vous l’indiquais précédemment, la Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l’Image vient de publier un très gros dossier à l’occasion des 20 ans de la mort d’Albert Breccia.

Consultable en ligne, ce dossier est très complet et sera certainement relayé sur www.alberto-breccia.net.

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Léo Malet et Jacques Tardi sur un plateau télé

A l’heure où la série « Nestor Burma » est reprise par Nicolas Barral au dessin, voici une vidéo de 1986 sur laquelle Léo Malet et Jacques Tardi sont les invités d’une émission présentée par Noël Mamère.

Retour presque 30 ans en arrière avec d’un côté la gouaille de Léo Malet et de l’autre la timidité de Jacques Tardi.

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Alberto Breccia, 20 ans après

Pour les 20 ans de la mort de Alberto Breccia, la Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l’Image va publier un dossier spécial sur « El Viejo » dans le courant du mois de Juin.

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Photographie : © Jorge Sclar

En parallèle, en tant qu’auteur du site Alberto-Breccia.net, j’essaie d’entrer en contact avec des auteurs, des éditeurs et/ou des personnes qui l’ont connu (en France ou à l’étranger) pour leur poser quelques questions sur son travail, son approche du dessin, son influence dans l’histoire de la bande-dessinée…

  • j’ai déjà reçu les réponses de Thierry Groensteen et Sergio Aquindo,
  • je vais recevoir d’ici peu celles de Jorge Gonzalez, Juan Saenz Valiente et Latino Imparato (des éditions Rackham)
  • j’attends confirmation pour Lorenzo Mattotti, Baru et José Munoz (je croise les doigts ;-)
  • et je galère pour entrer en contact avec Horacio Altuna, Carlos Nine et les enfants de Breccia (Enrique, Patricia et Cristina)

Je fais donc appel à vos connaissances et à vos contacts, si vous pouvez m’aider, n’hésitez pas : contact@1001cases.net

Et pour celles ou ceux qui ne connaissent pas Alberto Breccia, voici une des seules vidéos disponible en français et réalisée par la Cité de la BD (1992, 26 minutes)

Photographie : © Jorge Sclar

A paraître : « La Colonne », de Christophe Dabitch et Nicolas Dumontheuil

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Basée sur des faits authentiques, « La Colonne » raconte l’histoire de la dernière expédition française au Tchad en 1899 et tous les massacres qui ont été commis.

J’ai hâte de voir ce que donnera cette histoire écrite par Christophe Dabitch et dessinée par Nicolas Dumontheuil, d’autant plus que j’avais été quelque peu déçu par les scénarios des dernières BD de Dumontheuil, que ce soit « Big Foot » ou « Le landais volant ». A titre personnel, je préférais les premières histoires, comme « Qui a tué l’idiot? », « Malentendus » ou bien encore « Le roi cassé ». Mais associé à Christophe Dabitch au scénario, je m’attends à un très bon album !

D’ailleurs, cette histoire me fait penser d’un premier abord à « La Grippe coloniale », de Appollo et Serge Huo-Chao-Si, car certains points semblent être communs : épisode oublié et peu glorieux de l’histoire des colonies, récit teinté d’humour malgré la tragédie de l’histoire… Je lui souhaite le même succès !

Edité chez Futuropolis, le tome 1 est prévu pour Aout 2013. A suivre donc.

Informations pratiques

La Colonne, de Christophe Dabitch et Nicolas Dumontheuil. Visuel de couverture provisoire © Futuropolis

  • : La colonne (tome 1 : « Un esprit blanc »)
  • Christophe Dabitch & Nicolas Dumontheuil
  • prévue en 2 tomes
  • : Futuropolis
  • Aout 2013 pour le tome 1 (à paraître)

Le site du9.org publie l’édition 2012 de « Numérologie »

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Xavier Guilbert, de l’excellent site du9.org, a mis en ligne sa version 2012 de « Numérologie », son analyse du marché de la BD.

Ce dossier, très fourni en chiffres, dresse un panorama qui est un des plus complets (sinon LE plus complet) sur le marché de la bande dessinée. Pour celles et ceux qui ne voudraient pas tout lire (122 pages en PDF), voici la synthèse « en quelques mots » ci-dessous :

Crise, ou pas crise ? Depuis quelques années, la question reste en suspens au sujet du marché de la bande dessinée qui réussit encore en 2012 cet étrange paradoxe de reculer tout en continuant sa progression. Cependant, l’augmentation du chiffre d’affaires due à une forte appréciation des prix moyens ne saurait occulter l’érosion des ventes en volume. Alors que l’on constate la désaffection progressive d’un lectorat qui, globalement, se montre relativement peu attaché à cette pratique culturelle, le portrait qui s’en dégage n’est pas particulièrement encourageant pour les années à venir.

Si le début des années 2000 avait été porté par le phénomène éditorial Titeuf, on observe aujourd’hui les limites du modèle des séries francobelges classiques basé sur une sortie annuelle, dont les dynamiques d’usure se retrouvent amplifiées par le désengagement important de la grande distribution en prise à ses propres difficultés structurelles. Le développement d’une approche patrimoniale afin de valoriser le fonds, ainsi que l’investissement sur de nouvelles catégories comme les comics ou le roman graphique restent par ailleurs des activités générant des ventes marginales.

La forte croissance du manga jusqu’en 2008 a un temps compensé le recul des albums, mais le segment a atteint sa saturation et décroît à son tour. Plus encore que pour les albums, on y constate une importante disparité entre quelques séries best-sellers qui concentrent la majeure partie des achats, et le reste de la production qui réalise des ventes se comptant souvent en centaines d’exemplaires. À moyen terme se pose d’ailleurs la question du renouvellement de ces best-sellers, dans un contexte éditorial japonais peu rassurant.

Dans un marché pourtant orienté à la baisse, la production de titres ne cesse d’augmenter. Si la multiplication des structures d’édition participe à cette évolution, il faut souligner le rôle actif joué par les grands groupes qui ont renforcé significativement le nombre de sorties dans l’espoir de maintenir leurs ventes, tant pour les albums que sur le segment du manga. Le poids de ces grands groupes dans la chaîne de distribution/diffusion fait d’ailleurs d’eux les principaux responsables de la surproduction qui fragilise aujourd’hui l’ensemble de la chaîne en amont des libraires (auteurs, éditeurs), et réduit de plus en plus ces derniers à un rôle de manutentionnaire.

La révolution numérique (annoncée dès 2010 alors que Livres Hebdo intitulait son dossier annuel sur la bande dessinée « Un virage très Net ») commence à peine à s’amorcer. Avec la plateforme izneo, les éditeurs ont mis en place une offre légale peu satisfaisante au regard de la production globale. Leur investissement dans une création pleinement numérique reste encore largement exploratoire et n’a donné lieu qu’à un nombre très limité de réalisations. Les auteurs, quant à eux, se sont montrés beaucoup plus actifs et plusieurs initiatives ont vu le jour ces derniers mois ; la plupart d’entre elles s’appuient sur un modèle de lecture sur abonnement pour assurer leur financement. Enfin, sur le segment du manga, où les pratiques du scantrad sont particulièrement présentes, les éditeurs français restent largement tributaires des initiatives de leurs homologues japonais.

Si c’est la question des droits numériques qui a été à l’origine des premières tensions entre auteurs et éditeurs, les débats qui secouent le microcosme depuis trois ans et qui prennent parfois les allures d’une guerre de tranchées, ont mis en lumière la paupérisation croissante des auteurs, et révélé un malaise qui est sans doute plus profond que la seule question numérique.

L’ensemble de ces évolutions met en lumière une véritable crise d’identité du médium, tiraillé entre l’image populaire construite autour des années 1960, et ses transformations modernes. Au coeur des interrogations se trouve la question de l’édition de bande dessinée, dont le fonctionnement reste empreint de l’héritage des journaux de bande dessinée, mais qui doit désormais s’adapter à une réalité économique plus proche de la situation de la littérature.

A mon sens, ce dossier (qui se veut le plus objectif possible) est un bon complément au DVD « Sous les bulles » dont j’ai mentionné la sortie dans un précédent billet. Une bonne lecture pendant ces quelques jours de vacances.

« Sous les bulles », un documentaire sur le marché de la Bande Dessinée, réalisé par Maiana Bidegain

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Dans son numéro 73 du mois de Mai, le magazine dBD consacre un dossier à la « BD numérique » et à cette occasion, il mentionne la sortie en DVD du documentaire intitulé « Sous les bulles, l’autre visage de la bande dessinée », réalisé par Maiana Bidegain.

Il s’agit d’une enquête inédite dans l’univers de la Bande Dessinée franco-belge pour en découvrir la réalité économique contrastée, à travers ses différents acteurs. Entre « success stories » et angoisses face à un secteur en pleine mutation, face à la concurrence des comics et surtout des mangas, un monde se révèle, beaucoup plus féroce et fragile que l’on aurait pu l’imaginer.

Que se cache-t-il derrière les centaines de nouveautés qui voient le jour sur les rayons des libraires chaque semaine ? Comment vivent les auteurs, les libraires ? Comment le numérique va-t-il bouleverser cette économie ?

Ce documentaire tente de lever le voile sur le marché de la BD avec notamment plusieurs points de vue :

  • celui des auteurs, avec Velhmann (celui qui a repris Spirou), Van Hamme (XIII, Largo Winch, Thorgal…) et Marko ;
  • celui des éditeurs, dont Guy Delcourt et Claude de Saint Vincent (PDG de Dargaud) ;
  • celui des libraires ;
  • celui d’un imprimeur ;
  • et celui de 2 experts : Gilles Ratier (auteur du rapport annuel sur l’état de la production de la BD franco-belge) et Frédéric Vidal (rédacteur en chef du magazine Casemate)

Donc si vous cherchez un cadeau à faire à un ami amateur de bande dessinées, pour une fois achetez-lui un DVD ! Le DVD n’est pas en vente partout mais vous pouvez l’acheter sur BD Fugue :

Une initiative qu’on ne peut que saluer !

Informations pratiques

  • : Sous les bulles, l’autre visage de la bande dessinée
  • Maiana Bidegain et Joël Callède
  • : Médiakréa
  • 2013

Entretien avec Li Kunwu sur BoDoï

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Je vous invite à lire cet entretien avec Li Kunwu sur le site de BoDoï.

Li Kunwu est Chinois et il est l’auteur de nombreuses BD dont 2 seulement ont été publiées en France : « Une vie chinoise » en 3 tomes avec Pierre Ôtié (2011) et « Les pieds bandés » (2012) dont j’ai déjà parlé sur 1001cases.net

Dans cet entretien, il parle entre autres des modifications que son histoire a dû subir avant d’être publiée en Chine, de son apprentissage de la bande-dessinée franco-belge (lui qui a fait de la BD chinoise pendant plus de 40 ans) et de ses influences européennes, de l’empreinte de la propagande sur sa manière de dessiner… Un entretien très intéressant sur cet auteur qui a su s’ouvrir à d’autres cultures pour mieux s’en imprégner.

A la fin de l’entretien, il donne quelques infos sur ses 2 prochains titres à paraître chez Kana :

  • le premier, prévu pour Novembre 2013, est une histoire bien méconnue en France qui concerne la construction du chemin de fer du Yunnan (qui a semble-t-il été construite par des Français) ;
  • Le deuxième, prévu pour Mars 2014, s’intitulera « Empreinte » et traitera de la culture chinoise.

Lire l’entretien sur BoDoï et ma chronique sur « Les pieds bandés » sur 1001cases.net